Arrivée silencieuse[chambre 2B-Killian]

Netami venait d'arriver à l'école et on lui avait donné le numéro de sa chambre. Elle ignorait si elle était avec quelqu'un dans cette chambre ou pas. Elle espérait qu'elle aurait de la compagnie, sinon elle se sentirait vraiment seul et irait ennuyé son voisin, tant pis pour ce dernier.

D'après ce qu'on lui avait dit, elle était hors du commun car d'habitude les êtres de son espèces -des élémentaires- n'aimaient pas la compagnie. Alors que chez elle ça en devenait presque vitale d'avoir quelqu'un auprès d'elle. Cela tenait sans doute du fait que depuis sa naissance, elle avait toujours été avec son frère jumeau.

Elle entra dans la pièce et observa les lieux. Elle avait connu des pièces plus grandes comme chambre, entre autre chez sa grand-mère qui vivait dans un immense château, mais c'était une chambre qui lui était suffisamment grande à son goût. Elle remarqua deux lits. Ce qui voulait dire qu'elle avait un compagnon de chambre ou aurait toute ses chances d'en avoir un.

Tant mieux pour son voisin de chambre, tant pis pour celui qui partagerait sa chambre avec elle.

Elle continua d'observer les lieux avec un large sourire aux lèvres. Elle sautilla sur place. Elle avait laissé ses bagages dans le hall, elle faisait toujours ça quand elle arrivait dans un nouveau lieu. Elle préférait de loin prendre son temps pour s'installer, c'était pour ça qu'elle laissait toujours ses bagages hors de la chambre. C'était plus simple après.

-Je sens que je vais me plaire ici, c'est vraiment magnifique ! Et puis j'espère que j'aurais un ami, je veux pas être seeeeeeeeeul moi !!!!! Pensa Netami avec un petit sourire.

Il avança le cartable entre ses doigts, d'un pas rapide et silencieux vers la grande chambre. Il se devait d'être le plus discret possible, parce qu'il n'aimait pas attirer l'attention, mais surtout que son maître ne lui pardonnerait pas d'être en retard, juste parce qu'il avait eu la bêtise de mourir.

Les couloirs étaient sûr à cette période de la journée, cependant, les comportements impulsifs n'était pas chose rare des créatures qui vivaient entre ses murs. C'était même peut-être la définition de ceux-ci, chaque être était emprunt d'une certaine aura; de sauvagerie.
Une chose qui les différenciaient des humains, à part leur longévité bien entendu.

L'homme arriva près de la porte et ce fut avec un certain étonnement qu'il aperçu des valises. Intriguer, il s'approcha, pour voir si celles-ci ne pouvaient pas être les dernières affaires de son maître. Il savait que la Transivalnie était lointaine, mais il ne s'était pas doutée, qu'il devrait attendre autant de temps. Son maître serait ravi de cette nouvelle, lui qui regrettait de ne plus avoir son piano, son lit ainsi que d'autres effets personnels.

Le tout allait donc venir, puisque les malles de vêtements, que le prince n'avait pu emporté en premier lieu, venait d'arriver. Alors qu'il allait saisir les valises, quelques chose ne plu pas au serviteur, les malles ne ressemblait pas à celle qu'il avait préparé avant son départ.
Un autre domestique avait-il prit sur lui de refaire son travail ?

Poussant la porte, à l'aide de son pied, puisque ses bras étaient pris par les paquets, il pénétra dans la pièce. Il se dirigea directement vers la chambre de son seigneur, prêt à rentrer les vêtements du noble. Cependant un bruit attirait son attention, dans un coin de la chambre, se trouvait une jeune personne.

- Vous désirez mademoiselle ? Demanda-t-il

Il devait se renseigner au plus vite de l'identité de la jeune femme, son maître ne permettait aucune intrusion dans son espace personnel. Il ne tenait pas à ce que cette étrangère devienne le premier repas, autre que les poches de sang dans le frigo, du prince Rasnov, car il ne s'était pas encore renseigner, si ici, manger le personnel était permis.

Netami fut des plus surprises en entendant sur sa gauche une voix. Elle avait presque faillit sursauter d'ailleurs, plongée dans ses idées et pensées. Elle se tourna pour voir un homme face à elle, et il tenait ses bagages. C'était étrange.

Elle se demanda un instant s'il n'était pas tombé dessus et qu'il venait l'engueuler. Si c'était le cas, elle commençait bien pour son premier jour. Ou mieux encore, c'était son compagnon de chambre qui s'avérait être un gentleman et quelqu'un de très, très, très gentil.

Elle s'interrogea encore un instant, ce qui laissait un blanc pesant. On aurait presque put la prendre pour une abrutie même pas capable d'aligner une phrase "sujet-verbe-complément". Elle secoua un peu la tête et aurait put dire simplement que c'était sa chambre et qu'elle ne désirait rien du tout. Enfin pas pour le moment en tout cas. Mais la vision de ses valises dans les bras de cet homme la laissait perplexe, et finalement, elle ne réagit pas exactement comme elle aurait voulu.

- Je ne désire rien en particulier, mais puis-je savoir ce que vous faites avec mes bagages ? Interrogea-t-elle peut-être un peu sec.

C'était un des graves problèmes de son tempérament colérique et impulsif. Elle pensait gentiment mais à l'arrivée ça sonnait de façon totalement différente.

Le jeune homme regarda longuement la demoiselle. Il posa les valises, cependant, il ne savait pas si celle-ci était une domestique ou alors une élève. Dans les deux cas, son maître n'allait pas du tout apprécier de devoir partagé son espace.

Il jeta un rapide coup d'œil vers la porte, encore ouverte, et se dirigea vers celle-ci pour la fermer. Inutile que le couloir profite de l'étrangère scène qui se déroulait pour l'instant.
Son maître ne lui avait jamais parlé d'un potentiel élève, peut-être lui-même ignorait-il qu'on lui ''imposerait'' un colocataire, ainsi il ne savait pas comment il devait réagir exactement.
Il ne pouvait agir sans un accord de son seigneur, car il risquait de salir le nom des Rasnov dans le cas contraire, un mauvais serviteur entachait son maître.

- Puis-je savoir qui vous êtes Demanda le majordome, son accent scandinave ressortant particulièrement.

Il devait savoir au plus vite, qui était la jeune demoiselle, parce que si c'était un membre du personnel, il devait lui expliquer ses attributions au plus tôt. Car il avait encore beaucoup de chose à préparer et que le prince, n'était pas d'une nature patente. Et il ne risquait pas d'être d'humeur charitable, aillant un peu les nerfs à ,vif depuis son arrivée au japon.

Netami le remercia d'un simple hochement de tête d'avoir relâcher ses précieux bagages puis elle suivit du regard le temps qu'il aie fermé la porte. La scène lui semblait des plus étranges. On aurait dit que l'homme voulait jouer de discrétion. Elle se dit immédiatement qu'il devait être timide.

Lorsqu'il lui demanda qui elle était, elle pencha un court instant la tête sur le côté.

- Je suis Netami Van ! Annonça-t-elle des plus simplement.

Avant de poser la question "et vous ?" qui est souvent très utile dans ses cas-ci elle réfléchit rapidement et en vint à une conclusion qui lui semblait en tout cas être la bonne.

Elle frappa donc dans ses mains en faisant un petit bond sur place, un sourire étirant son visage.

- Et vous, je suppose que vous êtes mon colocataire. Je suis persuadé qu'on va bien s'entendre, vous vous appelez comment ? Vous êtes là depuis longtemps ?

Netami continua ainsi de poser des questions dans un flot ininterrompu de parole et surtout de question, non sans s'être armé d'un énorme sourire.

Le jeune homme dévisagea longuement la jeune femme, sans rien dire. Parce que celle-ci ne lui laissait pas vraiment l'occasion de répondre mais surtout qu'il était figé d'horreur.
Il sut que ce n'était pas très professionnel, qu'il aurait déjà du reprendre sa place, mais un malaise grandissant s'empara de lui, au fils des minutes.

Netami, puisque c'était son nom, n'avait plus longtemps à vivre. Son maître aimait le silence plus que tout, hors l'inconnue par ses paroles discontinue, risquerait de déclencher la colère du compte. Celle-ci était rare mais mémorable. Il ne donnait pas chair de la peau, de la pauvre.

Cependant, il ne pouvait rester muet plus longtemps, en tant que serviteur, il se devait de répondre au attente, de la futur victime de son maître. tel le protocole l'exigeait. Il espérait juste que le petit accident qui n'allait pas tarder à survenir dans cette chambre, n'entacherai pas le parcours scolaire de son seigneur. Celui-ci détestait ce faire remarqué.

- Je me nomme Willhelm, mademoiselle. Mon maître ne devrait pas tarder à rentrer de son escapade, en attendant que celui-ci, vous rejoigne, voulez vous boire quelque chose ? Prendre un bain ? Ou juste passer au salon ?

Netami arrêta brusquement de parler, lorsque le blond en face d'elle se mit à parler. Même si elle pouvait être intarissable niveau parole, elle avait été assez bien élevé que pour se taire lorsque quelqu'un d'autre parlait.

Elle l'écouta attentivement et haussa un sourcil suite à cette phrase. Elle croisa les bras devant sa poitrine puis réfléchit un cours instant. "Son maître" il fallut quelques secondes à Netami avant de tilter. Elle battit des paupières puis s'arma à nouveau d'un large sourire.

-Donc, vous n'êtes pas mon colocataire... ou si ? Je comprends pas trop, votre maître l'est en tout cas, non ? J'ignorais qu'on avait le droit à des majordomes ici...De toute façon moi et les majordomes... Songea Netami, après sa phrase.

Elle se tut un instant. Elle trouvait un peu insistant le fait qu'il veuille qu'elle parte. Elle pensa à mettre son cerveau en marche et tilta à nouveau, ou plutôt elle était presque sûre que ça première idée était juste.

-Vous n'essayerez pas de me chassez par hasard ? Votre maître fait-il si peur ou je fais tâche dans le décor ? Interrogea Netami avec une petite moue.

Il se retint de froncer les sourcils à la dernière phrase de la demoiselle. Car il ne lui semblait pas avoir dit une seule fois qu'elle devait quitté les lieux. Il lui avait suggérer de passer au salon, tout au plus, il était vrai aussi qu'il souhait que son seigneur ne la trouve pas dans la chambre. Il comprendrait de suite, hors pour la survit de la jeune femme, il valait mieux que son maître soit dans de bonne disposition pour la recevoir.

- Je ne suis pas votre colocataire. Je ne fais que servir mon maître, celui-ci ne devrait pas tarder. Se contenta-t-il de répondre

Il quitta la pièce sans attendre, Netami, semblait vouloir rester dans la pièce et il n'avait pas le rang pour la convier plus vivement de se rendre au salon. Il se dépêcha de se rendre vers la commode près de l'entrée pour en sortir des vêtements. Rien qui ne trahisse sa condition de vampire, puis se dirigea vers la salle de bain.

Sans faire attention à la visiteuse, il repassa par la cuisine et se mis à faire chauffer une casserole d'eau chaude et sorti un poêlon. D'ordinaire, les étudiants n'avaient pas de tel préparation dans leur chambre. Juste un frigo, pour ranger divers nourriture à garder au frais, mais maître avait fait venir celle-ci directement. Il était vrai, qu'il n'aurait pas accepter manger quelque chose préparer par un roturier, surtout fait à la chaîne, pour le reste des résidents. Ainsi il ne se rendait jamais au refectoire.

Le serviteur lança un rapide coup d'œil à son eau, celle-ci commençait à bouillir. D'un geste habituel, il sortit une poche de sang du frigo et la déchira au dessus de la poêle. Afin que celle-ci soit d'une température idéale quand son seigneur reviendrait. Il y avait longtemps que celui-ci n'avait plus chassé, il espérait donc que la boisson calmera sa soif.
Du moins, c'était la meilleure chose à faire, s'il voulait que la futur colocataire de son seigneur, ne passe pas l'arme à gauche trop rapidement.

[ Je fais rentrer Sa majesté Killian dans le prochain post :p]

Netami hocha la tête avant de le regarder faire. Elle se demandait à quoi s'attendre face à se mettre, mais il était de toute évidence qu'elle devrait être sage, enfin d'abord bien sûr, parce qu'elle ne tiendrait pas longtemps, ça, c'était évident.

Mais elle voulait d'abord lui faire une bonne impression, elle fixa ses bagages qui visiblement n'était pas bien mis là, à vrai dire on aurait put tomber dessus facilement sans faire garde, elle eut donc la gentillesse d'attraper les sacs et de les tirer le plus loin de la porter. Enfin de les porter, parce que si le fameux maître piquait une crise pour un plancher rayer, ça serait mal pour les premières impressions.

Puisqu'elle savait qu'elle avait un colocataire attitré à présent, ou plutôt, c'était ELLE sa colocataire, elle préférait ne pas mettre ses affaires près d'un lit au cas où il serait celui du maître. Elle préféra ne rien dire, parce que visiblement Willheim était fort occupé.

[Willheim c'était pas aussi le valet du prince Ludiwng? Hasard ?]

Dés l'instant où, il avait quitté la forêt, ses traits étaient revenu impassible. Plus aucune émotion ne s'affichait dans les yeux ou même sur le visage du jeune homme. Pourtant, il ressentait une certaine paix intérieur, ce n'était pas juste parce qu'il avait pu jouer un peu de violon mais surtout que le carnage avait fait taire ses bas instincts.

Il n'avait pas honte d'être un vampire, bien au contraire, il était même très fière d'être le prince du clan Rasnov. Une des familles les plus influentes jadis, dans le monde vampirique. Cependant, il devait s'avouer aimer garder un contrôle de soi en toute circonstance, hors son côté vampire, pouvait être très impulsif et surtout incontrôlable. Il avait plus de difficulté à faire bonne figure...

Gardant un soupir dans sa gorge, il poussa la porte de la chambre, il n'avait pas eut besoin d'entrer pour sentir l'odeur du sang. Il était assoiffé mais avant, il devait enlever toute la grasse qui c'était accumulé avec cette horrible journée.

Il déposa son violon sur la table basse du salon, puis se dirigea vers la salle de bain. Il pouvait remarqué que celui-ci venait d'être couler et que tous étais préparer. Satisfait, il se glissait dans l'eau, il appréciait de constater que l'eau était en plus parfumée. Une douce senteur de pin, qui lui rappelait un peu sa Transylvanie natale.

Après un long moment de détente, il quitta la pièce, parfaitement apprêter. Il pouvait constater qu'il devrait porter des vêtements humains, dans son propre appartement. Il était vrai, que n'importe qui pouvait passer à l'improviste alors il n'allait pas bouder la chemise beige, ni la cravate noire ainsi que le veston et le pantalon de la même couleur, le tout en soie. Une tenue décontracté pour l'intérieur.

En sortant de la pièce, il put trouver un verre de sang sur la petit table en sortant de la salle de bain, il le saisit sans attendre et but une gorgée.

- Puis je savoir à qui j'ai l'honneur ? Demanda-t-il à la jeune fille en revenant vers la chambre. Il eut une voix grave, basse, sans aucun accent, comme s'il avait vécu au japon toute sa vie.

Malgré les soins de son serviteur, le sang chaud, l'odeur de cendre empestait dans la pièce. Il avait donc une invitée. Pourquoi celle-ci ne se trouvait pas dans le salon ? Il ne le savait pas, mais sans nulle doute que c'était encore un de ses parasites qui ne connaissait pas les bonnes manières.

Lorsque Netami vu ce nouvel arrivant, elle se dit immédiatement qu'il devait s'agir du fameux maître. Elle le trouvait vraiment beau, séduisant et envoûtant. Ce qui n'empêchait pas qu'il pouvait être quelqu'un de vraiment effroyable selon ce qu'elle avait cru comprendre. Elle lui sourit gentiment, bien que discrètement pour une fois.

-Je suis Netami Van ! On m'a assigné cette chambre ! Lui expliqua brièvement Netami pour ensuite ce taire.

Ce qui en résumé signifiait quelque chose d'assez rare.

[ cours, mais je savais pas trop quoi mettre, sorry]

Killian eut beaucoup de mal à garder le contrôle de lui-même. Ses longs doigts se resserrait sur le verre en cristal, pourtant son visage ne laissait place ni à la surprise ni à la colère.
Hors le seigneur, était d'une humeur massacrante, pas tellement contre la jeune fille mais à l'administration de ce batiment. Il avait stipulé clairement, qu'il ne voulait aucun colocataire.
Il savait que cette bâtisse était minuscule, mais on n'allait pas lui faire croire, qu'il n'y avait pas d'autre place !

- Ravi de faire votre connaissance, Mademoiselle Van. Déclara-t-il en déposant son verre sur la table la plus proche.

D'un pas gracieux, il se rapprocha doucement de la demoiselle, mit sa main contre sa poitrine et fit la révérence.

- Killian Rasnov, pour vous servir. J'espère que votre séjour ici, sera des plus plaisant. Ajouta-til dans un murmure mais il ne put empêcher ses yeux de prendre une lueur fugace, ses pupilles se teintée de mauve à la place du noir profond.

Juste un éclat de quelques secondes, avant qu'il ne reprenne le contrôle. Il tendit alors la main vers la jeune fille.

- Puis-je vous proposez un rafraîchissement ?

Le jeune homme espérait vivement que celle-ci ne lui prenne pas la main, il se sentirait obligé de s'enfermer dans la salle de bain, pour se relaver. C'était cela l'inconvénient des vêtements, humain, il ne pouvait porter de gants, plus facile à brûler.

Netami battit des paupières bêtement. La façon dont lui avait parler Willheim lui faisait penser que son maître était cruel et pourtant, il semblait que ce n'était pas le cas.

Lorsqu'il fut une révérence, la politesse voulu qu'elle fasse de même ainsi, armée d'un sourire discret, elle attrapa le pan de sa jupe et fit la révérence comme on c'était tué à lui expliquer comment faire pendant trois ans et qu'elle faisait semblant qu'elle n'y arrivait pas pour énerver son père.

Décidément, il n'avait vraiment pas l'allure qu'elle c'était imaginer. C'était stupide, mais elle c'était imaginer un jeune homme aigri aux cheveux blancs sans manière, cruel et froid.

- Euh... je ne voudrais pas vous dérangez ni vous, ni monsieur Willheim !Murmura Netami en baissant la tête. -Foutue bonne manière, je me sens piéger entre quatre murs quand je dois faire des courbettes comme ça ! Songea Netami.

Elle tendis la main pour serrer celle de Killian mais s'avisa au dernier moment, comme-ci quelque chose l'avait arrêter brusquement. Ils c'étaient déjà fait la révérence, alors pourquoi ce serrer la main ? Elle aurait plus dut écouter ses cours de bonne manières en faite.

Killian put se rendre compte que la demoiselle avait du prendre des cours de bonne manière, sans pour autant être de la noblesse. Car une petite révérence ne le dupât pas, cependant, savoir que la jeune fille ne semblait pas à l'aise dans son univers, le ravissait intérieurement.
Il n'aurait pas à faire trop d'effort pour la chassé de son espace, elle partirait d'elle-même.

Laissant la demoiselle au milieu de la pièce, il se dirigea vers le salon, si elle n'était pas stupide, ce que doutait le conte, car il avait remarqué que mis à part sa mère, la gente féminine ne brillait pas d'intelligence, elle le rejoindrait dans la partie salon.

Il prit place dans le fauteuil une place, laissant celui à trois place, face à la porte. Lui n'avait pas besoin de voir arrivé le danger, pour le sentir. De plus, même s'il détestait dépendre des petits gens, son majordome, était souvent ses yeux ainsi que ses oreilles. Il devait reconnaître quand même, même s'il ne le dirait jamais, que même s'il était jeune, son serviteur était compétent.
Il lui était utile même. Killian vit d'ailleurs le blond lui apporter un plateau en argent, sur lequel reposait plusieurs petit four. L'apéritif.

Il n'aimait pas vraiment mangé, mais puisqu'il avait une invitée, autant faire bonne figure. Déjà celle-ci ne pouvait soupçonnée qu'il buvait du sang. Il n'allait quand même pas faire en sorte qu'elle distingue son état. Lui pouvait dire qu'elle était humaine, sans pour autant avoir l'odeur de la nourriture, il y avait un plus. Cette odeur de cendre qui l'accompagnait.
A quoi était-elle dùe ? Il ne savait pas, mais il ne tarderait pas à le découvrir.
Soit la demoiselle se trahirai, soit il s'en abreuverai. Il n'était stipulé nulle part dans le règlement, qu'il ne pouvait se nourrir sur place. Si on lui servait un repas, sur un plateau, il n'allait pas s'en privé. De plus, cela causerai des ennuis à la sangsue.

Netami se mordit la lèvre inférieur. Malgré la gentillesse qui semblait émaner de Killian, elle n'était pas pour autant rassurée. Elle retint un grognement d'échapper de ses lèvres et suivit le brun jusqu'au petit salon, de toute façon, que pouvait-elle faire à part ça ?

Elle remarqua directement le fauteuil que lui laissait Killian et alla s'y installer. Lorsqu'elle prit place Willheim avait déjà apporté l'apéritif. Elle fixa le plateau en argent quelques secondes avant de relever le visage pour observer Killian, bien que ce doutant que ça lui déplairait d'être fixé ainsi, son regard se remit rapidement sur le plateau.

Elle se tordit inconsciemment les doigts en regardant les apéritifs, réfléchissant un peu, de tout et de rien, elle se demandant comment elle devait réagir face à se maître. Elle devait d'ailleurs se retenir de parler, les mots lui brûlaient d'ailleurs les lèvres.

Killian dégusta l'apéritif, bien que le regard de la demoiselle le gênait, il n'en laissa rien paraître. Il ne pouvait s'empêcher de penser, qu'elle manquait réellement de manière mais au moins, il ne pouvait pas lui reprocher d'être bruyante. Elle était certes envahissante, mais au moins, il avait le loisir du silence.

Le jeune homme poussait un soupir intérieurement, part son éducation, il devait faire en sorte qu'une dame ne s'ennuie jamais. Ainsi il devait rendre sa compagnie plaisante, bien qu'il ferait le stricte minimum puisqu'il ne souhaitait pas que la demoiselle s'éternise non plus dans son espace, déjà restreint, beaucoup trop à son goût.

- A quelle famille appartenez vous exactement ? Vous n'êtes pas issus du japon n'est ce pas ? Ajouta-t-il pour que la demoiselle comprenne bien sa question, car il était certain, qu'elle n'avait pas eut l'éducation pour les discutions de la ''cours''.

Ce n'était pas ce qui lui plaisait le plus, vu qu'il aimait la solitude. Cela ne l'empêchait pas de se montrer courtois et poli. Peut-être que s'il s'y prenait bien, d'ici la fin du repas. Elle décreterait qu'elle sait en réalité trompée de chambre et supplierai l'administration de lui trouver un autre colocataire. Tous sauf lui.

La jeune femme continuait de faire courir son regard du jeune homme séduisant au plateau. Elle se triturait de temps en temps les doigts ne sachant que faire de ses mains et que faire tout court. Lorsque Killian s'adressa à elle, elle sauta sur l'occasion pour pouvoir parler.

-Mon père était Anglais et ma mère Française, j'ai été essentiellement élevé en Angleterre !Précisa Netami, prenant cette occasion pour parler.

Elle avait comme l'impression de plus avoir parler depuis trop longtemps, donc elle osa :

- Au vu de votre question, je suppose que vous êtes d'origine Japonaise...

Killian déposa son verre de sang, vide, sur le plateau en argent que lui tendait son majordome. Il tourna son regard vers la jeune femme dans l'autre fauteuil. Il la détailla discrètement, voir si celle-ci plaisantait ou alors était vraiment démuni de cerveau.

Il la sonda un moment, sans rien dire, pour en suite déterminée, qu'elle était infiniment humaine. C'était peut-être de là, que venait sa bêtise, parce qu'il lui semblait avoir un nom, tous sauf japonais. Bien sûr, il n'était pas sans ignorer, que le nom ne faisait pas la nationalité, mais elle aurait quand même pu se rendre compte, qu'il n'avait rien des manières japonaise.

- De part ma mère. Répondit-il tout de même.

Le jeune seigneur se leva ensuite, son regard se porta une nouvelle fois vers la demoiselle, d'un geste de la main, il l'invita à le suivre. Pour se diriger vers la partie cuisine, séparée par un bar américain, de l'autre côté, le majordome avait dressée une table. Petite et rectangulaire, juste la place pour quatre personnes, mais la ''suite'' n'était pas immense non plus. Il avait du faire avec les moyens du bords.

Son serviteur se plaça derrière la chaise de la demoiselle, afin de la faire asseoir, puisqu'il n'allait pas le faire lui-même. En bon hôte, il aurait du, sauf que vu que la jeune femme semblait tout ignorer des manières, il n'allait pas risquer de l'approchée et que celle-ci le souille.

Une fois qu'elle fut installée, deux assiettes apparurent sur la table. Killian se saisit une nouvelle fois, du verre de sang, préparée devant son assiette. Celle-ci à l'instar de sa camarade, comporté un steak (saignant) ainsi qu'une salade de pommes de terre avec des fines herbes, reposant sur des feuilles de laitue, accompagné par un ravier de toutes sortes de sauce à la droite de l'assiette. En guise de légume, il y avait champignon cuit à la vapeur.

- Bonne appétit, mademoiselle, en espérant que le menu vous sied.

Le seigneur était quand à lui satisfait, malgré le peu de moyen, son majordome avait réussi à faire un plat, qui n'était pas trop rustique. Quelque chose de susceptible de plaire à la demoiselle sans pour autant l'incommodé.

-

Netami hocha la tête quand il lui donna part de sa nationalité. C'était vrai qu'il n'avait pas le teint purement Japonais, et d'ailleurs son nom pas très japonais. Il devait vraiment la prendre pour une conne, elle se serrait bien terrée dans un trou de souris.

Mais lorsqu'il se leva pour aller ailleurs, elle comprit bien que la bonne séance voulait qu'elle le suive. Elle s'exécuta donc, et malgré les règles qu'on lui avait appris, elle fut plus que surprise que le majordome lui tire la chaise. Elle le remercia, avec un sourire assortit avant de se concentrer à nouveau sur Killian, sans pour autant le fixer trop longtemps.

Elle observa le repas. Elle avait mangé avant d'arriver ici, mais puisque le majordome avait pris la peine de lui servir à manger aussi, elle n'allait pas faire la fine bouche et protester.

- Bon appétit. Répondit Netami dans un murmure. Le menu n'est pas pour me déplaire ! Répondit-elle.

Mais, quand bien même elle aurait détester le plat, elle aurait eut la décence de se taire.

Killian se contenta d'un hochement de tête avant de s'armer de sa fourchette et de gouter au plat. Le jeune homme n'était guère loquace ainsi il ne fit pas la conversation. Si la demoiselle voulait parler, il lui répondrait.

Il porta une nouvelle fois son verre à ses lèvres, ce qu'il avait dans le récipient était l'égal d'un repas pour lui, du moins un en-cas, mais il ne pouvait se passer de ''manger'' maintenant qu'il avait une invitée. Il était 19h30, cela aurait parût étrange, qu'il ne soupe pas.
Il n'aurait aucune difficulté à duper, la demoiselle, sur sa vrai identité, après tout, il avait été élever comme un humain. Afin de ne faire aucune bévue, même s'il menait une existence vampirique depuis longtemps, il n'était pas dispensé des réceptions et autres gala donner par les humains de la haute société. Parce que malheureusement, toute la noblesse de son pays, ainsi que du reste du monde, n'appartenait pas aux vampires. D'ailleurs c'était un peu la cause du conflit, entre les vampires et les loups-garous, chacun voulait plus de pouvoir, de rang, qu'ils soient les seuls avec du sang '' bleu''.

Killian continua à manger, il ne faisait pas attention à son majordome, il ne faisait jamais attention au petite personnel de toute façon. Chacun vivait plus longtemps, en ignorant l'autre. Cependant, il remarqua qu'il s'était approchée de la jeune fille afin de lui adresser la parole. Il l'aurait rappeler à l'ordre en temps normale, mais grâce à son ouie, il ne perdit rien de ses propos alors il n'y porta pas d'intérêt.

- Mademoiselle, votre chambre est préparée, si vous souhaitez vous reposez après le repas. Je vous invite à me suivre à la fin de celui-ci.

Netami ne fut pas déçue d'avoir manger, malgré son ventre plein, le repas était exquis. Elle espérait juste qu'elle n'aurait pas de désagrément plus tard. Comme elle voulait faire bonne figure, elle ne parlait toujours pas. Parce qu'elle savait que quand elle se mettait à parler, on l'arrêtait difficilement, et que ça insupportait facilement les gens.

Ainsi, en mangeant, elle préféra songer à ce qui l'avait mené ici. Elle se disait aussi qu'avec ses difficultés à manier ses pouvoirs, elle ne voulait pas faire de mal aux gens. On lui avait dit qu'il y avait des humains dans l'école. Et si ce maître en était un ? Un humain avec un charisme impressionnant. Elle n'avait pas plus envie que ça de faire du mal à quiconque.

Elle faillit sursauter en entendant la voix de Willheim à côté d'elle, plonger dans ses pensées, mangeant distraitement, elle ne l'avait pas vu et encore moins entendu venir.

Se reconnectant au monde réel, elle compris l'essentiel de ce que venait de dire le majordome. Voilà qui ne poserait pas de problème puisqu'elle ignorait ou mettre ses affaires, et Willheim venait de régler ce problème qu'elle avait presque oublié, mais qu'elle savait bien qu'il reviendrait sitôt le repas finit.

Netami lui sourit et le remercia d'un hochement de tête avant de saisir l'occasion pour parler.

- Merci bien ! Sourit-elle.

Elle ne pouvait dire quelque chose de plus long dans ce cas-ci, ce qui lui permettait sans problème de se taire et ne pas paraître trop lourde.

Elle n'était pas vraiment fatigué, mais elle préférait ne pas être trop pesante pour son colocataire. Il deviendrait bien assez la supporter quand elle se sentirait plus à l'aise vis-à-vis de lui.

Willhelm durant le repas, avait fait monter dans la chambre, plusieurs paravent, afin que cela face un mur (même s'il ne touchait pas le plafond) pour séparer la chambre en deux. Il avait prit la garde robe supplémentaire ainsi qu'une commode. Celle-ci était d'ailleurs près de l'entrée du panneau de bois, tandis que la garde de robe au pied du lit, située près de la seconde fenêtre. Devant la source de lumière, il y avait un bureau.

Le serviteur avait rangé toutes les affaires de la demoiselle, jusqu'à mettre les valises sous le lit. Sur la commode, il avait fait préparer une chemise de nuit ainsi qu'un peignoir. Il avait été jusqu'à déposer le nécessaire de toilette, en évidence, si la jeune fille voulait utiliser la salle de bain. Il savait de toute façon que son maître, ne l'utiliserai plus aujourd'hui.

- J'espère que la disposition vous plait. Si vous voulez quelque chose, n'hésitez pas.

Il fit dernière courbette envers la demoiselle, puis se retira de la petite pièce improvisée, celle-ci n'avait pas directement accès à la porte, il lui faudrait passer par la chambre de son maître, mais il ferait en fonction, pour qu'elle ne puisse le déranger. Voir si l'administration était d'accord pour quelques travaux, sinon il devrait s'arranger autrement.

- Bonne soirée mademoiselle. Crut-il bon d'ajouter avant de refermer la porte

Voir que Willheim avait rangé ses affaires l'avait d'abord refroidie. Après tout, si c'était son travail, ça ne lui donnait pas pour autant le droit de fouiller dans les affaires d'une dame. S'il y avait une chose qu'elle savait et qu'on ne lui avait pas enseigné plus que ça, c'était que les affaires d'une dame était privée. Elle aurait presque put se mettre dans une colère noire pour si peu.

D'ailleurs son frère c'était un jour reçu une de ses chaussures à talon dans le ventre pour avoir OSE ne fus qu'ouvrir une de ses commodes.

Le fait que c'était le travail de Willheim ne lui donnait pas tellement ce droit en plus. Surtout qu'elle préférait ranger ses affaires elle-même, et qu'elle compterait bien le faire elle-même, quitte à tout déranger et que ça lui prenne longtemps. Elle n'avait pas un caractère de chien pour rien.

Mieux, pour beaucoup de personne, lorsqu'elle était particulièrement en colère, elle ne piffait plus un mot pendant un temps variant d'une heure à une semaine dans le meilleur des cas pour les oreilles des gens qui la fréquentait.

-Bonne soirée, Willheim ! Répondit-elle d'un ton qui trahissait la froideur et la colère.

Elle n'avait même pas relevé quand il avait parlé de la disposition de la chambre. Elle ne le remercierait pas pour ça ! Même si la disposition en elle-même lui plaisait beaucoup.